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19 Mai 2015

Technologies propres : Une économie prometteuse

Le capital de risque dans les technologies propres a plus que doublé depuis 2009 et les perspectives d’avenir s’annoncent prometteuses.

Avec près de 6 % de création d’emplois contre 0,3 % pour le secteur minier, l’économie verte est en pleine effervescence au Québec, affirme Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki.

«Les enjeux sont importants et les investisseurs le comprennent», a ajouté Benoît Forcier, associé chez Cycle-Capital Management alors qu’il participait hier à la Table ronde sur l’économie verte présentée à Québec.

« Confiant »

 

En 2014, près de 13 G$ ont été investis à l’échelle de la planète dans des technologies propres contre 300 M$ au Canada et 100 M$ au Québec. «On est sûr que ça devrait continuer comme progression», a ajouté M. Forcier.

La mise en place de la Bourse sur le carbone a forcé plusieurs industries à revoir leurs façons de faire, ce qui crée de nouvelles opportunités d’affaires. Le gouvernement du Québec s’est donné comme objectif de réduire de 20 % les gaz à effet de serre d’ici 2020 pour les ramener sous le niveau de 1990.

«Les retombées sont beaucoup plus importantes pour notre économie que l’extraction du pétrole à Anticosti qui est finalement un investissement très spéculatif», a ajouté M. Mayrand.

Pour assurer un retour sur l’investissement, les entreprises doivent pouvoir compter sur des bases solides. Selon Guy Drouin, président de Biothermica, près de 7700 projets sont tombés à l’eau avec la non-reconduction du Protocole de Kyoto et plusieurs entreprises spécialisées dans les technologies vertes n’ont pas survécu.

La Conférence de Paris, en décembre prochain, sur la lutte aux changements climatiques, est considérée comme la dernière chance pour créer une adhésion entre les pays, ce qui faciliterait le développement des affaires de ce créneau.

Par Diane Tremblay, Journal de Québec

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