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27 Août 2013

Plus de travailleurs, mais plus de chômeurs

La première moitié de 2013 a donné lieu à un singulier constat sur le plan économique de la région. Alors que le nombre de travailleurs a augmenté, on retrouve également plus de chômeurs.

Selon les données publiées par Emploi Québec, l’emploi au cours de la période s’étendant de janvier à juin 2013 a progressé de 4800 travailleurs par rapport à la même période de 2012, pour atteindre 73 400 individus. Il s’agit d’un bond de 7,1 pour cent par rapport aux 68 600 travailleurs de l’an dernier. Le taux d’emploi s’est donc établi à 62,2 pour cent de la population totale, gagnant 4,1 points de pourcentage en l’espace d’un an.

Par contre, le nombre de personnes à la recherche d’un emploi s’est accru de 1600 personnes pour totaliser 6200 chômeurs. Il s’agit d’un bond important de 33,7 pour cent par rapport aux 4600 chômeurs du premier semestre de 2012. Conséquemment, le taux de chômage a lui aussi grimpé pour s’établir à 7,7 pour cent, soit 1,4 point de pourcentage de plus.

Beaucoup plus de gens aptes au travail

Si le portrait peut paraître paradoxal au premier coup d’œil, il faut comprendre que, au cours de cette même période, la population active, soit l’ensemble des personnes en âge de travailler, qu’elles aient un emploi ou qu’elles soient au chômage, a elle aussi connu un bond important.

Ainsi, au 30 juin 2013, la population active avait crû de 6400 individus par rapport à la même date en 2012, soit une hausse de 8,8 pour cent. Le taux d’activité a pour sa part atteint 67,4 pour cent. Ce gain de 5,4 points de pourcentage témoigne de la croissance beaucoup plus importante du taux d’emploi par rapport au taux de chômage.

Hausse des jeunes travailleurs

La hausse de population active la plus marquée a été notée dans le groupe de 15-24 ans. Celle-ci y a grimpé de 4800 individus, pour 4500 nouveaux emplois. Chez les 25-54 ans, elle a augmenté de 1300 personnes, dont 600 en emploi.

Quant au groupe de 55 ans et plus, la population active y a crû de 600 personnes. Par contre, au lieu d’augmenter, l’emploi a reculé de 300 individus. C’est aussi dans cette tranche d’âge que le taux de chômage était le plus élevé à la fin du semestre, soit de 14,7 pour cent.

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