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28 Septembre 2009

Les secteurs qui recrutent malgré la crise

Les secteurs qui recrutent malgré la crise

Evolution des tendances de consommation, stratégies des pouvoirs publics, papy boom... Certains facteurs viennent opportunément doper la croissance de quelques secteurs de l'économie... et les embauches.
Cinq spécialistes du recrutement font le point sur ces secteurs, parfois de niche, qui recrutent encore des cadres. Quels profils attendent-ils ? Quels postes proposent-ils ? Réponses.

Environnement : la gestion des eaux et des déchets

Dynamisé par les politiques publiques et une demande de la société, le secteur de l'environnement a de beaux jours devant lui : "l'Ademe prévoit 68 000 nouveaux postes d'ici à 2012 et 120 000 d'ici à 2020, rappelle Wilhelm Laligant, directeur général de Randstad Search&Sélection. Entre 2008 et 2009, le nombre d'offres que l'on nous a confiées a ainsi progressé de 24 % sur ce secteur."


Collectivités locales et entreprises industrielles sont en particulier en demande sur les opérations de traitement des eaux, dépollution des eaux usées, gestion et revalorisation des déchets. "Les principaux postes à pourvoir s'adressent aux ingénieurs, chercheurs, chefs de projets et techniciens spécialisés." Toutefois des postes de commerciaux sont également recherchés pour assurer les réponses aux appels d'offres.

Energie : les énergies renouvelables

Eolien, photovoltaïque, biomasse, pompes à chaleur... En matière d'énergies renouvelables, la France a encore un long chemin à parcourir. "Le marché est fortement supporté par les pouvoirs publics via les incitations fiscales", rappelle Philippe Palacin. D'où l'émergence de nombreux acteurs, parfois petites PME localement implantées comme c'est le cas pour l'énergie solaire.

"Des compétences d'ingénieurs et de techniciens sont recherchées au niveau de la conception et de la R&D bien sûr. Mais c'est la capacité à mettre l'offre sur le marché qui fera la différence entre les acteurs." Les commerciaux et les marketeurs ont donc des places à prendre. Une sensibilité BtoC sera plus importante sur les marchés du solaire, qui s'adressent aux particuliers. En revanche, une capacité à gérer les grands comptes sera nécessaire lorsqu'on traite des projets dans l'éolien.