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24 Novembre 2010

Les métiers de l’eau traversent les océans; entente entre la France et le Québec!

 

Cette reconnaissance doit faciliter l'échange de main-d'oeuvre entre la France et le Québec dans les secteurs visés par les accords.

Les accords signés mardi établissent la reconnaissance des compétences professionnelles dans les métiers suivants :

  • Boulanger
  • Pâtissier
  • les métiers de l'eau potable
  • Carrossier
  • Mécanicien d'automobiles et de véhicules lourds
  • Peintre d'automobiles
  • Chimiste
  • Technicien dentaire
  • Technologue en imagerie médicale et radio-oncologie

Bientôt, six autres professions et huit fonctions réglementées s'ajouteront à la liste. Au total, plus de 70 accords ont déjà été conclus entre la France et le Québec pour faciliter les échanges dans des secteurs clés, comme la construction, les métiers de bouche, les ingénieurs ou les professions de la santé.

Ces accords de reconnaissance mutuelle (ARM) entre la France et le Québec font partie d'une entente plus large sur la mobilité de la main-d'oeuvre signée en 2008 entre le gouvernement Charest et Paris.

« Les gouvernements du Québec et de la France ont adopté ces mesures inédites pour élargir leurs bassins de main-d'oeuvre, favoriser l'échange de savoir-faire et accroître l'investissement », a expliqué à l'Agence France Presse la délégation officielle du Québec à Paris.

Le premier ministre Jean Charest, qui doit amorcer une visite en France jeudi, s'est réjoui de la signature de ces accords qu'il a qualifiés dans un communiqué de « réussite historique ».

« C'est la première fois que l'on tentait de relever pareil défi dans un cadre intercontinental, la première fois que l'on imaginait un projet aussi ambitieux entre gouvernements appartenant à des espaces économiques et politiques différents », a ajouté le premier ministre du Québec.

Ces accords sont importants pour le Québec qui connaît une pénurie de main-d'oeuvre. D'ici 2013, la province devra recruter plus de 700 000 personnes pour combler ses besoins en main-d'oeuvre. Ce qui constitue une opportunité pour des milliers de Français qui maîtrisent déjà la langue d'usage au Québec.