Retour aux nouvelles

27 Août 2013

L’art d’accueillir un nouveau talent

Ça y est ! Vous avez ENFIN trouvé la perle rare qui va désormais occuper le poste que votre entreprise offrait et pour lequel vous avez vu passer des centaines de CV et reçu une petite dizaine de personnes.

Bien entendu, comme vous êtes conscient de l'image de votre entreprise et concerné par le concept de marque employeur, vous avez pris soin de répondre à tous ces malheurex qui n'ont pas été retenus...

Aujourd’hui, c’est le jour J : votre nouveau talent prend son poste et vous comptez bien l’accueillir au mieux.

L’afflux d’informations des premiers jours

L’environnement, les questions administratives, les collègues, les méthodes de travail, les logiciels… Vous savez que votre protégé va être submergé d’informations et se demandera, dépité et parfois découragé, dans quelle situation il s’est mis. Il va se sentir comme tous les nouveaux se sentent lorsqu’ils débarquent dans un endroit qui ne leur est pas familier : « un bleu bien mal à l’aise ». On connaît toutes et tous cette désagréable impression d’être une bête de foire – attention, rien de péjoratif, juste de la curiosité humaine. On a tous été au moins une fois dans notre vie regardé, jaugé et totalement perdu dans un environnement jusque lors inconnu, avec finalement un immense sentiment de solitude.

Vous savez également que ses doutes des premiers jours s’évaporeront sans tarder et qu’il sera bientôt aussi à l’aise et intégré que vos autres collaborateurs. Toutefois, cela prend un certain temps. Que vous lui laisserez, par ailleurs, car vous êtes un bon manager… Vous pouvez exiger de votre nouveau talent qu’il ait une capacité d’adaptation hors du commun et une forte propension à assimiler tout très vite. Même la meilleure des recrues serait stressée dès les premières minutes ! Car n’oublions pas que les premières impressions sont les plus importantes et les plus ancrées en nous. Elles sont déterminantes pour la suite.

Pour toutes ces raisons, vous avez pris le temps d’anticiper l’arrivée de ce petit dernier.

Un nouveau collaborateur doit se sentir attendu

Première chose : vous avez du temps à lui consacrer en ce jour J. Vous vous êtes assuré d’être présent et disponible lorsqu’il arrivera. Rien de pire qu’un fantôme pour accueillir un nouveau venu ! Un collègue ou une secrétaire faisant les présentations officielles de l’entreprise (locaux, personnel, etc.) à votre place ne serait guère mieux perçu. Ce serait faire preuve d’un mépris certain vis-à-vis d’une personne qui, motivée et volontaire, vient de placer toute sa confiance professionnelle en votre société.

 Vos collaborateurs, les futurs collègues de votre talent ont été prévenus de son arrivée ainsi que de son identité. Les bruits de couloir et les discussions en aparté ne sont jamais bien agréable lorsque l’on en est le sujet. Si rien ne remplace des présentations de visu, rien n’empêche d’informer et d’anticiper afin que tout le monde soit à l’aise le moment venu.

Matériellement, vous avez également pris les devants : son poste de travail est fonctionnel et prêt à l’accueillir, sa nouvelle ligne téléphonique est opérationnelle, son éventuel badge n’attend plus que lui, son contrat de travail est rédigé – tel que prévu, tenez-vous en à ce qui a été défini ensemble, car il n’y a rien de pire qu’une mauvaise surprise dès le départ- et prêt à être relu et signé, son éventuelle voiture de fonction est garée sur le parking de l’entreprise, etc.

Votre talent doit se sentir attendu et non comme étant un stress supplémentaire dont vous seriez bien passé !

Une lune de miel professionnelle

On pourrait comparer les premiers jours d’un salarié dans sa nouvelle entreprise comme une sorte de lune de miel. Chacun se montrant sous son meilleur jour et au mieux de ses capacités humaines. Cela ne durant pas éternellement et votre investissement ne pouvant en aucun cas se positionner sur le court, voire très court, terme, il faut ensuite faire preuve d’un minimum d’écoute, d’empathie, de leadership.

Une fois votre nouveau collaborateur matériellement dans ses fonctions, il ne vous reste plus, en effet, qu’à faire en sorte qu’il ait envie de rester et de montrer tout ce dont il est capable pour le bien de votre équipe, de vos projets et votre entreprise. Il vous faudra, dans les premiers temps, être disponible et distiller les bons objectifs tout en étant un peu plus souple et compréhensif quant aux éventuels faux-pas. Votre jeune recrue débute dans votre entreprise, soyez tolérant et ne le rebutez pas, il risquerait de vous faire faux bond avant la fin de sa période d’essai. Inutile toutefois de trop le protéger, il doit pouvoir avancer seul et demander de l’aide à ses collègues. C’est ainsi qu’il créera sa place et son réseau au sein de votre entité.

Ne le laissez pas avancer dans le noir ! Un feed-back régulier et constructif permettra à toutes les parties d’avancer sereinement et efficacement. Cela permettra à votre nouveau talent de mieux cerner la personnalité de votre entité – ainsi que la vôtre – et il verra sa performance renforcée par un sentiment de confiance quant à ses réalisations et ses comportements. Dans le cas d’un retour moins positif, cela lui permettra d’ajuster rapidement ses actions pour retrouver l’axe de compétence et d’efficacité qui lui aura été fixé.

Le poste en lui-même et le salaire perçu chaque mois ne font pas, à eux seuls, qu’un employé restera. A moins que vous ne souhaitiez qu’une présence moyennement motivée et active au sein de votre équipe ! Comme pour vos autres collaborateurs, il vous faudra ainsi être un bon manager 

Pour consulter l'article, cliquez sur le lien