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23 Mai 2018

Pénurie de main-d’œuvre : Québec dévoile sa stratégie

Pour faire face à la rareté de la main-d'œuvre décriée par de nombreux employeurs, Québec veut aider les entreprises en s'assurant notamment d'un meilleur arrimage entre les besoins en entreprise et la formation.

Avec les informations d'Hugo Lavallée, correspondant parlementaire à Québec

Contrats refusés, livraisons hors délais, multiplication des heures supplémentaires : le manque de main-d'œuvre touche un nombre croissant d'entreprises, tandis que le taux de chômage se maintient sous la barre des 5 % dans plusieurs régions du Québec.

Le premier ministre Philippe Couillard a présenté aujourd'hui, en compagnie de son ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, la toute première « Stratégie nationale de la main-d’œuvre ». En tout, 47 mesures ont été annoncées, dont plusieurs nouvelles initiatives.

La stratégie s’étalera sur 5 ans et 810 millions de dollars additionnels y seront consacrés, comme l'avait indiqué le ministre des Finances dans son dernier budget, pour une enveloppe globale de 1,3 milliard.

L’objectif du gouvernement est d’aider les entreprises qui manquent d’employés, notamment en orientant la main-d’œuvre vers les secteurs recherchés.

Le Québec a toujours eu des programmes pour soutenir la main-d’œuvre. Cependant, le gouvernement n’a jamais eu de stratégie globale pour assurer la cohérence de toutes les mesures.

L'immigration

En conférence de presse, le ministre de l'Emploi, François Blais, a fait le point sur les défis qui attendent les entreprises québécoises.

Au cours des dix prochaines années, le marché du travail québécois devra combler plus de 1,3 million d’emplois, dont plus de 90 000 emplois déjà vacants en ce moment, aujourd’hui, au Québec- François Blais, ministre de l'Emploi

Le ministre Blais a indiqué que pour pourvoir ces emplois, le recours à l'immigration est essentiel. « Le Québec, et notamment ses régions, a indéniablement besoin de l’apport de travailleurs immigrants. Il y va de la survie de plusieurs entreprises et du maintien de notre prospérité économique », a-t-il dit.

Pour consulter l'article de Radio Canada, cliquez ici